Depuis Panama City, on peut rallier les principales destinations au nord, au centre, au sud et même à l’est du continent.

Avec la position géographique de l’État de Panama au cœur des Amériques, la compagnie nationale Copa Airlines (CM) en a fait un atout.

Comme c’est le cas pour KLM ou pour Swiss, la compagnie dispose d’une flotte disproportionnée par rapport à la population de quatre millions d’habitants du petit pays. Ce sont une centaine de moyen-courriers récents (77 Boeing 737 et 23 Embraer 190).

Copa Airlines, cotée à la bourse de New York depuis 2005 qui transportait douze millions de passagers en 2015, voit une grande partie d’entre eux en transit à Panama City. Tout est fait pour faire de l’aéroport le « hub des Amériques », que ce soit en venant du nord, du centre, du sud et même des Caraïbes, vers 74 destinations dans 31 pays.

La connexion est assurée en 45 minutes pour les vols CM/CM et 90 minutes pour les autres. Ainsi les passagers des vols de Paris AF 474 et AF 475 (six fois par semaine et quotidien en été) peuvent rejoindre ensuite des villes comme San José, Mexico, Guatemala City, Carthagène, Medellin, Bogota, Lima, Santiago du Chili, Buenos Aires ou Rio de Janeiro. Copa Airlines n’est pas exclusive, signe des code shares avec Air France, KLM, Iberia, etc. alors que la compagnie est membre de Star Alliance.

Le Canal et ses écluses sont l’attraction majeure du Panama

Tous les passagers ne demandent pas un « bord à bord » entre deux vols et certains profitent de Panama City pendant deux à trois jours. L’État de Panama enregistre deux millions de visiteurs par an avec, en tête, les Américains et les Canadiens, puis les Espagnols et les Italiens.

L’attraction majeure est le canal et ses écluses (900 000 visiteurs) qui voient passer 14 000 navires par an dont, avec l’élargissement récent, des porte-conteneurs transportant 12 000 boîtes. Au PIB du Panama, le canal représente 25% contre 7% pour le tourisme. Panama est aussi un roi du shopping avec les plus grands centres commerciaux d’Amérique latine.

Outre les parcs naturels, des vestiges – ceux qui n’ont pas été détruits par les corsaires anglais – témoignent de la colonisation espagnole. La langue est restée, mais le dollar US est devenu la monnaie légale. Pas de visa pour les Français et le permis de conduire français est accepté pour un séjour d’une durée inférieure à 90 jours.

Sources : http://www.tourhebdo.com/